Conformément à ses missions, la CNSA finance la recherche sur le handicap et la perte d’autonomie. Elle n’est pas responsable des résultats obtenus par les chercheurs. L’objet de la diffusion de ces résultats est de stimuler le débat et la réflexion.
Les politiques publiques de l’autonomie privilégient de plus en plus le maintien à domicile pour les personnes âgées. C’est ce qu’on appelle le virage domiciliaire, par analogie avec le virage ambulatoire entamé par l’hôpital, et par opposition avec l’institutionnalisation qui repose sur l’accueil en établissement. Mais quelles sont les implications de ce virage domiciliaire alors même que les premières générations du babyboom arrivent aux âges où la perte d’autonomie est plus fréquente ?
Entre 2016 et 2022, la CNSA a soutenu un programme de recherche de l’École des hautes études en santé publique (EHESP) portant sur la transformation de l’offre à destination des personnes en situation de handicap et des personnes âgées en perte d’autonomie. La publication du rapport final de ce programme dirigé par Marie-Aline Bloch, chercheuse en sciences de gestion, vient clore ce travail qui a mobilisé une équipe pluridisciplinaire de sept chercheuses en sciences humaines et sociales.
Le rapport analyse l'évolution des dispositifs de coordination, leurs effets sur les personnes et sur les professionnels et propose plusieurs recommandations pour rapprocher les pouvoirs publics des acteurs de terrain, afin de retrouver une dynamique vertueuse d’échanges permettant d’ajuster les politiques publiques aux réalités de terrain, pour accompagner les territoires en fonction de leur potentiel, et pour redonner la confiance et les moyens aux professionnels de terrain.
La problématique de l’emploi des sourds se joue dans l’organisation des modalités de communication ordinaire au travail : c’est ce que montre cette recherche qui se place du point de vue des pratiques et des expériences vécues par les acteurs.
Ce rapport de l'École des hautes études en santé publique vise à restituer le fonctionnement de ces « nouvelles » modalités d’accompagnement dans les habitats alternatifs qui s’adressent à des personnes âgées et à des personnes handicapées ayant besoin d’aide pour les actes essentiels de la vie quotidienne. Ces dispositifs, dans la façon dont ils sont conçus et pensés ainsi que dans leur agencement au quotidien, poursuivent deux objectifs qui entrent a priori en tension. D’une part, ils valorisent l’autonomie individuelle et entendent mettre en acte des principes d’inclusion. D’autre part, ils entendent sécuriser et protéger les personnes en aménageant et consolidant l’environnement physique et social. Ce rapport analyse la façon dont ces deux principes sont pensés dans ces habitats alternatifs et comment ils se concrétisent, en analysant d’une part le travail de soin réalisé au sein de ces dispositifs et d’autre part, la façon dont les locataires s’approprient leur habitat.
Ce livret a pour objectif de présenter les recherches éclairant l’offre médico-sociale et sa transformation ; recherches financées entre 2017 et 2020 dans le cadre du programme commun de l’Institut pour la Recherche en Santé Publique (IReSP) et de la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA) aujourd’hui appelé « Autonomie : personnes âgées et personnes en situation de handicap ».
À travers des synthèses rédigées par les équipes de 22 projets de recherche (en cours ou terminés), ce livret présente les connaissances scientifiques produites sur le médico-social et organisées autour de 5 thématiques différentes :
- Les « Modalités d’accompagnement » ;
- Les formes d’« Habitats alternatifs & modes d’habiter » ;
- Les « Métiers de l’accompagnement » ;
- Le « Parcours de vie » ;
- Les « Savoirs expérientiels ».
L’IReSP (Institut pour la recherche en santé publique) et la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) présentent les recherches financées dans le cadre des appels à projets « Autisme » du programme « Handicap et perte d’autonomie » – aujourd’hui programme « Autonomie : personnes âgées et personnes en situation de handicap ».
L’accident vasculaire cérébral (AVC) est aujourd’hui l’une des premières causes de handicap acquis en France. Afin de mieux accompagner les personnes et leurs familles dans cette épreuve qui bouscule le quotidien, il est nécessaire d’approfondir les connaissances des conséquences de l’AVC sur la qualité de vie et la participation sociale.
L’hémophilie est actuellement très bien soignée, et la scolarité des enfants en milieu ordinaire ne comporte pas de danger au quotidien. Néanmoins, ces élèves sont davantage en difficulté scolaire que leurs pairs sans qu’aucune raison objective ne puisse expliquer ce fait.
Dans le cadre de leur projet de recherche consacré à l’admission en établissements médico-sociaux pour personnes en situation de handicap, trois chercheurs interrogent la mise en place des Communautés 360. Ils montrent que les coordinations locales installées de longue date sont un atout pour ces Communautés ; pour autant, ils présentent l’empilement des dispositifs comme un point de vigilance à prendre en considération.